Entrevue avec une étudiante en stage avec l’IEJO

Un entretien avec Lauren Wood, qui travaille avec l'IEJO pendant le semestre d'hiver 2023.

 

1. Pourriez-vous nous parler un peu de vous et de votre formation? Je suis actuellement étudiante en troisième année au Collège Algonquin, au programme de baccalauréat en apprentissage et développement communautaire ( « Bachelor of Early Learning and Community Development program » ). Je suis également éducatrice autorisée de la petite enfance. Pendant mon temps libre, j’aime lire, tricoter, regarder des documentaires sur des crimes réels, sortir avec les amis et jouer avec mes deux hamsters.  

 

2. Pourriez-vous partager ce qui vous a mené à un stage avec l’IEJO? J’ai toujours voulu faire un stage sur le terrain au sein d’une organisation qui fournit du soutien et des ressources aux enfants et aux familles qui luttent pour leur santé mentale. En tant que personne qui a elle-même lutté pour sa propre santé mentale, je sais à quel point il est important de recevoir le meilleur soutien et les meilleures ressources possibles.  

 

3. Pourriez-vous expliquer le genre de choses que vous espérez accomplir avec l’IEJO? Je cherche à mettre mes connaissances pédagogiques en pratique et à aider à créer des solutions positives qui appuieront les professionnels au service des familles et des enfants. J’espère réussir dans le cadre de mon projet, Champions du changement de pratiques, en compilant des séances efficaces qui fournissent à ces professionnels des rappels et des aide-mémoires sur différents sujets liés à la santé mentale des enfants et des familles. J’ai également l’intention d’apporter une meilleure reconnaissance de l’IEJO et son travail important par une présentation que je ferai à mes camarades de classe et aux étudiants en Éducation à la petite enfance (EPE) au Collège Algonquin. 

 

4. Quels projets avez-vous entrepris depuis le début de votre stage avec l’IEJO? Le projet sur lequel je travaille depuis que je suis à l’IEJO s’articule autour du groupe de travail de l’Initiative de la santé mentale des nourrissons et des jeunes enfants (SMNJE) et des sessions de Champions du changement de pratiques. Depuis que je me suis jointe à l’IEJO ce semestre, j’ai participé à des travaux de recherche et à des réunions pour planifier et créer des séances qui appuient le personnel et les professionnels travaillant directement avec les enfants et les familles.  

 

5. Qu’espérez-vous apporter à l’IEJO et qu’espérez-vous en apprendre? En tant qu’éducatrice autorisée, aujourd’hui encore étudiante en EPE, j’apporte une nouvelle perspective et un aperçu des pratiques actuelles, des problèmes et des besoins des familles et des enfants de notre communauté d’aujourd’hui. Je travaille à aider l’IEJO à bâtir son réseau et à développer ses relations avec la communauté francophone. Dans le cadre de mon stage, j’espère acquérir des outils, des connaissances et des ressources précieuses pour soutenir ma carrière future et une meilleure compréhension de la façon dont les organismes communautaires fonctionnent indépendamment et ensemble.  

 

6. Pourquoi pensez-vous qu’il est utile de faire un stage avec l’IEJO? Je pense qu’un stage à l’IEJO est utile pour les étudiants de mon programme et d’autres programmes aussi, car cela donne une vision unique des organismes communautaires et de l’importance du travail collaboratif. C’est un privilège d’être témoin du niveau de travail d’équipe utilisé par les organisations pour créer des projets, des présentations et des feuillets d’information, pour aider les personnes qui travaillent avec les familles et les enfants.   

 

7. Pourquoi pensez-vous que l’IEJO est une initiative importante pour l'Ottawa? Il y a de nombreuses raisons à cela; mais je pense que l’IEJO fait un travail de sensibilisation extraordinaire pour ce qui est des besoins en matière de soutien en santé mentale des jeunes enfants et de leurs familles. L’IEJO y parvient en collaborant avec des professionnels qui travaillent directement avec les familles et les enfants pour faciliter et améliorer la pratique ainsi que fournir des ressources.

 

8. Quels sont vos plans de carrière à l’avenir? Après avoir terminé ce programme en 2024, j’espère devenir enseignante au primaire et faire une différence dans la vie des enfants.  

 

9. Pourquoi avez-vous choisi de consacrer votre carrière à soutenir les enfants et les jeunes? Depuis mon enfance, j’ai toujours eu une passion pour aider les enfants et les familles. Maintenant, je sais que c’est à cela que je suis vouée. Dans notre collectivité, les enfants sont parmi les plus vulnérables, pour ne pas dire les plus vulnérables. Les enfants, c’est notre avenir. Il incombe aux individus et à la collectivité toute entière de les guider et de fournir des ressources et des programmes qui appuient leur croissance et leur développement. Je veux que chaque enfant ait la chance d’apprendre, de grandir et de découvrir son plein potentiel. Cela nécessite des relations, la collaboration et des opportunités équitables pour mieux grandir.