- Pourriez-vous nous parler un peu de vous et de votre formation?
Je m’appelle Rhiannon Warner. Je suis actuellement en troisième année du programme Bachelor of Early Learning and Community Development du Collège Algonquin. Je suis également titulaire d’un diplôme de deux ans en travail social du Collège St. Lawrence. - Pourriez-vous nous dire ce qui vous a menée à un stage avec l’Initiative pour les enfants et les jeunes d’Ottawa (IEJO)?
J’effectue présentement un stage communautaire pour répondre aux exigences de mon programme. J’ai déjà fait des stages en maternelle et dans un établissement préscolaire. On nous a demandé de remplir un formulaire faisant état de nos préférences, et j’ai expressément demandé un stage directement lié au domaine de la santé mentale des enfants. Lorsque j’ai reçu un courriel m’informant que j’avais obtenu un stage auprès de l’IEJO, j’étais aux anges! - Pourriez-vous expliquer le genre de choses que vous espérez accomplir avec l’IEJO?
J’espère créer des souvenirs impérissables que je pourrai emporter partout où je vais. J’ai appris tellement de compétences transférables et spécifiques, surtout en ce qui concerne la technologie. Je ne me rendais pas compte à quel point elle est importante lorsqu’on travaille directement ou indirectement avec les enfants et les jeunes. J’espérais aussi faire du réseautage avec différents partenaires communautaires. - Qu’avez-vous accompli jusqu’à maintenant?
En tant qu’équipe, nous travaillons sur des vidéos qui constituent le prolongement de la campagne Chaque moment compte. Il y aura un total de 12 vidéos, dont six en anglais et six en français. Notre équipe est chargée de la planification, du tournage et de la production. Ces vidéos aborderont les sujets de l’attachement, du sentiment d’agentivité, du développement du cerveau, de la résilience, de l’autorégulation et du tempérament. Elles seront utilisées par les partenaires communautaires, tout comme les affiches Chaque moment compte, et seront téléversées sur la page YouTube de l’IEJO. Les vidéos que nous avons créées englobent les contributions des partenaires communautaires au domaine de la santé mentale des enfants, tout en offrant des exemples pertinents. - Qu’espérez-vous apporter à l’IEJO et qu’espérez-vous en apprendre?
Je voulais appliquer les connaissances et les compétences que j’ai acquises en classe sur le terrain, et j’ai pu le faire grâce à mon stage à l’IEJO. Je me réjouis d’avoir eu cette occasion avec l’IEJO, car elle consolide ce que j’ai appris au sujet de la santé mentale des enfants. J’ai eu la chance de m’entretenir avec de nombreuses personnes associées à l’IEJO et leurs points de vue concordent avec les miens. - Pourquoi pensez-vous qu’il est utile de faire un stage avec l’IEJO?
Je pense qu’un stage à l’IEJO est utile en raison de la mission qu’elle s’est donnée. Mon équipe et moi aidons vraiment les enfants à mieux grandir. De plus, je n’ai jamais réalisé de stage principalement virtuel, ce qui m’a permis d’acquérir de nombreuses aptitudes essentielles, dont des techniques de réseautage et des astuces pour me présenter de manière professionnelle lors de réunions avec des partenaires communautaires. - Pourquoi pensez-vous que l’IEJO est une initiative importante pour la Ville d’Ottawa?
Parce que, jusqu’à tout récemment, on ne parlait pas autant de la santé mentale des enfants qu’on le devrait, ni de la santé mentale dans son ensemble d’ailleurs. Selon moi, il est important d’avoir des groupes de travail composés de nombreux partenaires communautaires qui collaborent étroitement entre eux. Le réseautage entre multiples partenaires communautaires est également crucial, car les objectifs des divers services et spécialistes de notre secteur se rejoignent souvent et ils peuvent donc apprendre les uns des autres tout en continuant à bâtir une communauté dynamique et solidaire. - Quels sont vos plans de carrière pour l’avenir?
J’aimerais évoluer dans le domaine de la santé mentale et de la défense des intérêts des enfants. C’est un sujet qui me passionne et je crois que tous les enfants devraient avoir accès aux services. Je suis également d’avis que nous devrions parler davantage de la santé mentale des enfants. Notre santé mentale doit être prise en charge dès notre naissance, d’où l’importance d’avoir des organisations telles que l’IEJO et ses partenaires. - Pourquoi avez-vous choisi de consacrer votre carrière à soutenir les enfants et les jeunes?
Puisque je crois qu’un tel parcours professionnel peut être gratifiant à bien des égards. Dès le départ, je savais que je voulais exercer un métier qui me permettrait d’aider les autres, d’une manière ou d’une autre; il est très important et gratifiant de savoir que mes efforts ont une incidence positive directe et indirecte sur les enfants. Mon cheminement de carrière offre une foule de possibilités, mais j’ignorais l’existence même de certaines d’entre elles avant mon stage à l’IEJO. Je trouve aussi que c’est gratifiant parce que je sais que je change la donne grâce à mon travail, aussi bien aujourd’hui qu’à l’avenir, et c’est ce qui façonnera mes souvenirs et mon identité professionnelle. C’est une carrière dans laquelle je peux me voir évoluer constamment.
Pour en savoir plus sur Jade, étudiante en co-placement, consultez son profil ici.
Cette histoire fait partie de l'Illustré d'avril 2024. Cette histoire est également disponible en anglais.